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Vous vous demandez comment devient-on enseignante en école alternative ? Pourquoi choisir Montessori ? Et qui se cache derrière ce métier passionnant ? Dans cette petite FAQ, je réponds avec simplicité aux questions que l’on me pose souvent, sur mon parcours, mon expérience en pédagogie alternative, et même sur des sujets un peu plus persos. Installez-vous confortablement, je vous raconte tout ça !
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💼 QUESTIONS SUR MON PARCOURS ETUDIANT & PROFESSIONNEL 📚
L'idée m'est venue pendant que je m'ennuyais lors d'un cours de sciences en Première. 😅 Par la suite, j'ai affiné mon projet. Pendant quelques années, j'hésitais entre le métier de journaliste et celui d'enseignante : un stage de plusieurs mois à la rédaction d'un journal, l'obtention du BAFA et mes premières expériences auprès d'enfants m'ont confirmé que c'était le métier de professeure qui me convenait le mieux ! Cependant, j'adore toujours écrire (ce blog en est l'une des preuves), et j'ai adoré mon stage en journalisme.
J'ai validé les diplômes suivants : bac Littéraire (options anglais renforcé et cinéma-audiovisuel), BTS Communication, Licence Sciences de l'Education, et Master MEEF 1er degré. J'explique mon parcours plus en détails dans cet article.
Oui, énormément ! Je pense que c'est comme ça pour de nombreux métiers : il y a un écart entre la théorie et la pratique. Rien n'est plus formateur que l'expérience de terrain : c'est pourquoi je conseille de faire une alternance dès que c'est possible.
J'ai par exemple validé ma deuxième année de Master MEEF en alternance, ce qui signifie que j'avais ma propre classe tous les lundis. Lorsqu'il n'était pas possible de faire une alternance, je faisais des jobs étudiants en lien avec mon futur métier : animatrice en périscolaire, ou encore professeure particulière pour de l'aide aux devoirs à domicile.
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🏫 QUESTIONS SUR MON TRAVAIL D'ENSEIGNANTE EN ECOLE ALTERNATIVE 👩🏻🏫
Les écoles alternatives, aussi appelées "écoles privées hors contrat", sont des écoles n'ayant pas de lien avec l'Education Nationale. Elles sont donc toutes indépendantes vis-à-vis de l'Etat, mais aussi les unes par rapport aux autres. Il y a de tout : écoles confessionnelles, établissements pratiquant les pédagogies Montessori, Freinet, Steiner-Waldorf ou encore Forest School, écoles multilingues, etc.
Pour y postuler, il faut donc faire des recherches sur les écoles alternatives existantes dans votre secteur géographique. Elles ont toutes des sites Internet : épluchez-les, et renseignez-vous sur les pédagogies qui y sont pratiquées. Si une ou plusieurs de ces pédagogies vous intéresse particulièrement, alors vous savez où tenter votre chance ! En revanche, si vous n'y accrochez pas, je vous conseille de rester dans l'enseignement classique, à l'Education Nationale : on ne peut pas enseigner dans ce type d'école si on n'en partage pas la vision et la pédagogie.
Pour postuler, c'est comme dans le secteur privé classique : peaufinez votre CV et votre lettre de motivation, et envoyez-les aux écoles qui vous intéressent.
Mon choix d'enseigner en école Montessori est loin d'être le fruit du hasard : dès le début de mes études d'enseignante, je m'intéressais beaucoup à cette pédagogie, et consultais de nombreuses ressources sur le sujet (articles scientifiques, thèses, livres, documentaires). De plus, j'ai été ATSEM dans 2 classes de l'enseignement public, dans lesquelles les enseignantes pratiquaient cette pédagogie. Cela m'a montré que cela fonctionnait effectivement très bien ! Je rêvais de m'y former, mais le coût des cursus de formations, associé à mon mini-budget d'étudiante, ne me le permettait alors pas.
Dans mon école, la directrice est aussi formatrice Montessori. Lors de mon entretien d'embauche, elle m'a expliqué que, même si je n'étais pas formée à cette pédagogie, elle voyait que j'en avais l'esprit, et que j'étais légitime à être enseignante-éducatrice Montessori. Chance immense : je suis formée à Montessori par ma directrice, et j'expérimente le contenu des formations directement en classe !
Dans mon école, nous avons une organisation particulière :
- Le matin, nous sommes avec notre classe "de référence". La mienne est celle de maternelle (classe multi-niveaux, de la TPS à la GS). Nous y travaillons en ateliers autonomes, avec un temps d'atelier dirigé en fin de matinée.
- L'après-midi, ça change ! Nous sommes 4 enseignantes, qui enseignons des matières spécifiques les après-midis : une collègue enseigne l'EPS, une autre enseigne l'Histoire-géographie et les sciences, une troisième enseigne les arts plastiques et l'EMC, et j'enseigne l'anglais et la littérature.
Au fil de la semaine, nous "tournons" par groupes de niveaux, en enseignant à 2 groupes différents chaque après-midi. En clair : le lundi, j'enseigne la littérature à 2 groupes (TPS-PS-MS & GS-CP) ; le mardi, j'enseigne la littérature à 2 autres groupes (CE1-CE2 & CM1-CM2) ; le jeudi et le vendredi, j'enseigne avec la même organisation, mais cette fois, je donne mes cours d'anglais !
J'enseigne donc un peu à tous les niveaux, de la TPS au CM2, même si je reste plus souvent avec ma classe de maternelle.
Grâce à la pédagogie Montessori, non seulement nous arrivons à respecter les attendus des programmes de l'Education Nationale, mais nous allons même au-delà avec la majorité des élèves ! Le tout, sans évaluations standardisées, sans notes, et sans devoirs à la maison.
Il est impossible de résumer en quelques lignes tous les atouts de Montessori : je résumerai en rappelant qu'il s'agit d'une pédagogie fondée sur l'observation scientifique de l'enfant et de son développement. En rendant concrètes des notions abstraites, en favorisant l'autonomie, et en offrant une liberté dans un cadre qui reste bien structuré, cette méthode d'apprentissage présente de nombreux atouts indéniables.
Pratiquer la pédagogie Montessori, cela signifie observer attentivement les enfants, prendre des notes, puis leur présenter des activités en lien avec ces analyses. Par exemple, la période sensible au langage est propice à l'apprentissage de la lecture : dès la fin de PS, certains de mes élèves écrivaient déjà de petits mots, comme "roc" ou "bol", parce qu'ils étaient prêts à le faire ! Nous ne cloisonnons pas les élèves à certaines activités selon leur niveau de classe : l'enseignement est personnalisé, selon les périodes sensibles et besoins de chacun.
Cet équilibre est difficile à trouver, car dans ce métier, nous sommes souvent tentés d'en faire toujours plus ! Pour ma part, je me suis fixé des limites : je ne ramène pas de travail à la maison, et je fais toutes mes préparations et évaluations à l'école.
Dans mon école, nous avons un fonctionnement que je trouve génial : pendant les vacances scolaires, nous travaillons pendant certaines semaines et sommes en congés durant les autres. Par exemple, lors des petites vacances, nous travaillons la première semaine et sommes en congés la seconde. Cela favorise bien sûr l'équilibre entre vie perso et vie pro, mais aussi l'entraide entre collègues et la cohérence dans nos préparations !
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🌳 QUESTIONS PLUS PERSONNELLES : QUI SE CACHE DERRIERE CE BLOG ? 🪩
Je suis fière de ne pas avoir lâché mon rêve de devenir enseignante. Mon parcours est loin d'avoir été simple ou linéaire, mais j'ai su transformer chaque difficulté en opportunité ! Ne laissez pas un échec vous définir : échouer fait pleinement partie de la vie, et offre l'occasion de recommencer d'une autre manière, ou d'explorer d'autres voies.
Il n'y a pas que l'enseignement dans ma vie ! J'adore la généalogie : compléter mon arbre généalogique, et retracer le parcours de vie de mes ancêtres en consultant les archives, sont des choses qui me passionnent.
J'aime également beaucoup :
- Lire : je lis de tout : romans, magazines, essais, guides pratiques, etc.
- Ecrire : depuis petite, j'aime m'isoler pour écrire des mini-BD, des lettres, faire des exercices d'écriture...
- Danser : pareil, depuis petite, c'est une de mes soupapes de décompression : je m'isole régulièrement pour danser dans ma chambre !
- Me promener dans la forêt : j'ai passé mon enfance à 200 mètres de la magnifique forêt ardennaise. Dans ma famille, chacun a un lien particulier avec ce milieu : mon grand-père maternel a été garde forestier, mon autre grand-père et mon père ont été bûcherons, mes parents pratiquent la randonnée et le trail. C'était un terrain de jeu formidable, et ça m'a donné le goût des promenades en extérieur. Quand je repense à tout ce que la forêt m'a apporté étant petite, c'était une évidence pour moi de pratiquer la classe en forêt une fois enseignante !
Eh non ! Je suis malheureusement allergique à beaucoup de choses, notamment aux poils de chat et de lapin. C'est dommage, car j'adore les chats. Je ne suis heureusement pas allergique aux chats quand ils sont encore bébés, et récemment, ma grand-mère a adopté un chaton : autant vous dire que ce chat a eu une dose de câlins inimaginable de ma part !
Je vis en Alsace depuis 8 ans : venue pour y faire mes études, je ne suis jamais repartie ! J'ai des origines françaises (principalement ardennaises et picardes) et belges (principalement des provinces de Wallonie et de Luxembourg).
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Et voilà, vous en savez un peu plus sur moi, et mon chemin vers l’enseignement alternatif ! Si vous avez d’autres questions ou juste envie d’échanger, n’hésitez pas à me faire signe. À très vite !
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